Conduire en fin de grossesse

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Conduire en fin de grossesse

Lors des derniers mois de grossesse, conduire une voiture deviendra surement très inconfortable, mais est-ce réellement dangereux pour le bébé ou pour la future maman ? Doit-on limiter ses déplacements dans le dernier trimestre avant l’accouchement ?

Si l’état de santé de la maman le lui permet, autrement dit, si son médecin ne lui demande pas de se reposer, d’éviter les déplacements inutiles, comme cela se produit parfois dans les cas de grossesse difficile ou à risques par exemple, elle peut conduire autant qu’elle le désire. C’est alors à elle d’écouter son corps et son ressenti personnel pour savoir si elle est en état de conduire ou non, encore faut-il ne pas se laisser culpabiliser par ses proches par les fameux “ne conduis pas dans ton état” ou encore “ce n’est pas raisonnable” ou le pire “c’est dangereux pour ton bébé, en cas d’accident…” Ceci étant dit, il ne fait pas se mentir à soi-même, après 5 ou 6 mois de grossesse, les changements physiques et physiologiques ne doivent pas être négligés.

Les paramètres à prendre en considération :
Si la conduite n’est pas déconseillée pendant la grossesse, il y a plusieurs facteurs à prendre en compte pour déterminer votre capacité de conduire :
– La fatigue : elle est, bien sur, causée en partie par le surpoids inhérent à la grossesse et par un sommeil perturbé. Mais aussi en raison de l’élévation de la température corporelle dû à un volume sanguin plus important pendant la grossesse.
– les étourdissements bien connus des femmes enceintes
– les jambes lourdes et les crampes

Attention aux longs trajets qui peuvent aggraver les désagréments cités ci-dessus (somnolence, jambes lourdes…). Pensez-y avant d’entreprendre un long périple sur les routes soit en tant que conductrice soit en tant que passagère. Pensez aussi à bien vous hydrater pour limiter les crampes et faites des pauses régulièrement, mais cela, votre vessie vous aidera à vous en souvenir.
Si vous êtes passagère, essayez de maintenir vos jambes fléchies et de bouger vos chevilles.
A chaque femme de juger son état et de placer les curseurs au bon endroit entre inconfort et incapacité de conduire des conditions de sécurité suffisantes. Ne négligez pas la sécurité : bien porter sa ceinture de sécurité est aussi indispensable que d’habitude et ne craignez rien pour l’airbag, en cas d’accident, il protègera bien plus l’enfant que vous portez qu’il ne risque de le blesser.

Pour terminer,  ne conduisez pas quand les premières contractions qui indiquent le début du travail surviennent, si vous êtes seule, appelez un taxi ou une ambulance.

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