S’il y a bien une décision des futurs parents qui suivra bébé toute sa vie, c’est bien le choix de son prénom. Et si certains couples tombent d’accord très rapidement sur le prénom à donner à leur progéniture, pour d’autres, il s’agit d’une véritable source de conflit. Si personne ne voudrait donner un prénom qu’il déteste à son enfant, comment faire si votre conjoint(e) rêve de donner ce même prénom à son bébé et n’en démord pas. Voici donc une petite liste non-exhaustive des moyens pour dépasser ce conflit
L’écoute : ne restez pas opposé(e) en bloc aux idées de votre chéri(e), comprenez pourquoi son choix s’est porté sur tel ou tel prénom, raison religieuse, personnelle, une sonorité agréable, cela peut être le socle commun d’une ouverture conjointe sur d’autres prénoms.
Choix du 2eme prénom : si Monsieur ou Madame veut absolument que son futur enfant porte le nom de son père, de sa mère ou d’une personne qui a beaucoup compté dans sa vie, rappelez-vous que vous pouvez donner plusieurs prénoms à votre enfant, en général 2 ou 3. Cette pratique est une alternative bien utile et souvent considérée comme un bel hommage.
Faites une liste : si vous arrivez avec un seul prénom en tête, vous forcerez votre cher(e) et tendre à faire un choix binaire, oui ou non ou même vous imposerez votre décision, alors qu’il devrait s’agir d’une décision commune, dans cette optique, chacun d’entre vous préparera une liste de 3 à 10 prénoms maximum (le même nombre de prénoms pour chacun), peut être que l’un d’entre eux fera consensus. Dans le cas contraire, chacun à votre tour, vous devrez rayer un prénom de la liste de l’autre pour affiner la liste finale. Si aucun accord n’en ressort, la dernière option est le tirage au sort.
Pile ou face : en dernier recours, si aucun de vous 2 ne veut lâcher, laissez le sort décider, dans l’idéal, vous aurez retiré les prénoms que votre conjoint(e) déteste pour ensuite procéder soit par tirage au sort, soit à pile ou face. Alea jacta est (le sort en est jeté)
Demandez des avis extérieurs : il ne s’agit pas de laisser les autres décider pour vous, mais plutôt de connaitre la tendance et les réactions des autres à l’énoncé des différents prénoms. En effet, dans ces situations, on peut avoir tendance à rester bloqué sur un prénom “coup de cœur” et l’avis des proches peut parfois nous donner une nouvelle perspective – à condition que leurs arguments soient plus étayés que “c’est moche” ou “bof”.
Chacun son choix : si vous ne connaissez pas le sexe de bébé, vous pouvez vous repartir la responsabilité, par exemple si bébé est une fille, papa aura le choix définitif du prénom et si c’est un garçon, maman aura le dernier mot, ou inversement.
Chacun son tour : si vous avez déjà des enfants ou si vous projetez d’en avoir d’autres, la décision finale pourra revenir à chacun, à son tour, à condition de ne pas choisir un prénom que l’autre hait au plus haut point.
En parler longtemps avant : en période de grossesse où les nerfs de Madame peuvent être soumis à rude épreuve et où sa sensibilité est exacerbée, les conflits longs et stériles doivent être évités, des sujets comme celui-ci peuvent être abordés longtemps avant, lorsque que vous rêvassez en couple ou bien dès les projets de bébé.
Laissez le temps à votre conjoint(e) de se faire à l’idée : parfois, lorsqu’on annonce ses choix de prénoms à sa moitié, il (ou elle) peut avoir des réactions de rejet un peu rapide, surtout si vous proposez des prénoms originaux. Ne vous braquez pas tout de suite, et laissez-vous un peu de temps pour méditer chacun sur les choix de l’autre et peut être changer d’avis ou du moins, infléchir sa position.